DOPESICK


Une série originale 
à retrouver en exclusivité 
à partir du 12 novembre 2021


À propos de la série (source : notes de production)

Inspirée du best-seller de Beth Macy, la mini-série dramatique « Dopesick » porte un regard saisissant sur l’addiction aux opiacés qui frappe les Etats-Unis. En 8 épisodes diffusés à un rythme hebdomadaire, elle examine comment une entreprise a déclenché à elle seule la pire épidémie de drogue de l’histoire américaine. Des salles de réunion de Big Pharma à la détresse d’une communauté minière de Virginie en passant par les couloirs de la DEA (Drug Enforcement Administration), « Dopesick » permet aux spectateurs de faire connaissance avec des familles dévastées par la drogue mais toujours pleines d’espoir, dont les histoires s’entrecroisent au fil du récit. Défiant tous les pronostics, des héros émergeront dans cette lutte intense pour combattre les lâches sociétés et leurs alliés qui prospèrent sur fond de crise pourtant nationale. Ces portraits percutants et réalistes - qui agissent comme un miroir de l’Amérique d’aujourd’hui – seront à découvrir en exclusivité dans le monde de Star sur Disney+ à partir du 12 novembre.

« Dopesick » a pour vedettes Michael Keaton (SPIDER-MAN : HOMECOMING), Peter Sarsgaard (GREEN LANTERN), Michael Stuhlbarg (LA FORME DE L’EAU), Will Poulter (LE MONDE DE NARNIA : L'ODYSSEE DU PASSEUR D'AURORE), Kaitlyn Dever (BOOKSMART) et Rosario Dawson (PERCY JACKSON : LE VOLEUR DE FOUDRE).

Produite par 20th Television (Disney Televison Studios), la mini-série originale « Dopesick » est écrite par le scénariste Danny Strong (la série “Empire,” CHANGEMENT DE CAP), réalisée par le producteur Barry Levinson (PATERNO, RAIN MAN). John Goldwyn (la série « Dexter »), Michael Keaton, Warren Littlefield (les séries « The Handmaid’s Tale », “Fargo,” “The Old Man”), Beth Macy et Karen Rosenfelt (TWILIGHT) en sont les producteurs délégués.

Bande-annonce (VOSTFR)


Ce que j'en ai pensé : j'ai eu la chance d'assister à la projection inédite des deux premiers épisodes de la mini-série dramatique DOPESICK à découvrir sur Disney+ dès ce 12 novembre 2021. 


Elle s'adresse à un public adulte en quête de séries à la fois éducatives et intrigantes. Elle relate le scandale sanitaire qui perdure aux Etats-Unis depuis plus de 20 ans et propose un changement informé de vision sur l'addiction aux médicaments. En effet, elle fait changer le coupable de camp. Ce ne sont plus les personnes en souffrance que l'on prend pour cible, mais les véritables criminels, une entreprise pharmaceutique, ayant mis sur le marché un médicament contenant un analgésique opioïde (destiné à soulager la douleur) en prétendant qu'il était non addictif, qu'il pouvait être utilisé en toute sécurité pour des douleurs modérées et en le rendant accessible au plus grand nombre. Évidemment, ce qui devait arriver, arriva et la montée de l'addiction à ce médicament a rapidement engendré une très nette augmentation des décès par overdose et de la criminalité au niveau national à tel point que des sénateurs américains se sont lancés dans un procès contre Purdue Pharma, l'entreprise pharmaceutique détenue par la famille Sackler, à l'origine de la création et de la diffusion de l'OxyContin.

Danny Strong est le créateur de la série et il en est également le scénariste au côté de Beth Macy, qui a écrit le livre Dopesick (Dealers, Doctors, and the Drug Company That Addicted America) dont la série s'inspire, et de Benjamin Rubin. L'écriture est très organisée sur cette série et elle converge vers un but précis. Les spectateurs sentent qu'ils assistent à la démonstration du décorticage d'un scandale à tous les niveaux de la chaîne ayant permis de le laisser se développer. Le scénario a des aspects classiques, qui permettent de poser des bases solides et d'insuffler de la dramatisation via les personnages face à une partie de l'intrigue plus technique en termes judiciaires et médicaux. Au-delà de la présence de nombreuses informations montrant que des recherches approfondies sur le sujet sont à l'origine de cette histoire, la très bonne idée des scénaristes est de faire des allers-retours temporels pour nous conter cette affaire qui s'étend sur plusieurs décennies. Cela donne un dynamisme inattendu à la série, permettant à la fois de nous donner au fur et à mesure des pièces du puzzle exposé sous nos yeux, mais également de faire des liens de cause à effet dans le temps. Leur travail pour rendre les protagonistes criant de vérité est remarquable. Chaque ambiance en fonction des lieux et des activités des protagonistes est répliquée dans chaque époque évoquée, mais en tenant compte des éléments propres à la période.

Les deux premiers épisodes sont réalisés par Barry Levinson qui pose le ton de façon affirmée et nous entraîne dans une aventure prenante qui se révèle crève-cœur tant les manipulations mises à jour ont des effets dramatiques. Il réussit à transcrire visuellement les très bons éléments d'écriture pour mettre en valeur à la fois tous les faits absolument choquants et les impacts totalement dévastateurs. Il trouve un rythme régulier de va-et-vient entre le point de départ du scandale, la découverte des personnages ainsi que du contexte de leur vie et les débuts de l'enquête qui mènera à la dénonciation des faits. Ses ambiances sont travaillées pour s'aligner les unes avec les autres sans fausses notes, les décors et les costumes sont convaincants à travers les différentes périodes. Les spectateurs n'ont aucun souci pour comprendre quand l'action se déroule et le contexte dans lequel elle survient. Les 6 autres épisodes, non visionnés pour le moment, sont réalisés par Michael Cuesta, Patricia Riggen et Danny Strong (à raison de 2 épisodes par réalisateur).

Les acteurs participent grandement à notre implication dans cette histoire. En effet, leurs interprétations sont criantes de vérité. Ils nous font ressentir l'état d'esprit des protagonistes, leurs buts, leurs doutes, leurs difficultés, leur volonté face aux épreuves, leur total manque d'empathie pour certains... Michael Keaton est excellent dans le rôle du Docteur Samuel Finnix, un médecin qui connaît parfaitement ses patients d'une petite ville minière des Etats-Unis et qui veut les aider face à des douleurs pour ne plus les voir en souffrance, tout en pratiquant le bon sens et se basant son expérience. Peter Sarsgaard interprète Rick Mountcastle, un avocat bien décidé à affronter l'inattaquable. L'acteur propose une performance impliquée avec une retenue qui sied bien au rôle. Michael Stuhlbarg interprète Richard Sackler. Il rend ce personnage obnubilé par sa place dans son milieu richissime inquiétant à souhait. Will Poulter apporte ce qu'il faut de sensibilité à son rôle de Billy, un commercial ambitieux, mais dont l'instinct l'alarme quant à l'approche marketing du médicament. Rosario Dawson interprète Bridget Meyer, un agent de la DEA (Drug Enforcement Administration) qui constate les effets de l'arrivée de l'OxyContin sur le terrain. Elle laisse transparaître la force et la résignation de sa protagoniste. Kaitlyn Dever est touchante dans le rôle de Betsy, une jeune femme qui travaille à la mine.




Copyright photos © Disney +

Quand on commence DOPESICK on prend le risque d'en devenir accro. Cependant, n'hésitez pas à succomber, cela vaut le coup !

Cette séance de découverte a été suivie d’une session de présentation de la série, pré-enregistrée, par Danny Strong (scénariste) et Beth Macy (productrice déléguée). Beth Macy a abordé la difficulté de passer du métier de journaliste/auteur à celui de scénariste. Elle a aussi expliqué avec Danny Strong comment ils ont fini par se rencontrer. Ils travaillaient chacun de leur côté sur ce sujet. Ils ont fini par se trouver pour travailler ensemble et de façon complémentaire sur cette série. Ils nous ont appris que des consultants ont participé à l'écriture du scénario, notamment des personnes qui ont été accros à ce médicament afin de travailler sur les aspects crédibles des personnages et pour apporter un point de vue qui ne les stigmatise pas, mais au contraire dénonce l'engrenage. Après nous avoir parlé de la chance qu'ils ont eu d'avoir ce superbe casting, ils ont précisé que la série a un côté très sombre dans ces deux premiers épisodes, mais que le public doit être rassuré, il y a de l'espoir qui se dessine à la fin.

Cet événement s'est prolongé par une soirée qui était une excellente interprétation de la série par la société Paris Fait Son Cinéma qui a fait des merveilles pour nous plonger dans l'ambiance d'un séminaire pharmaceutique aux couleurs de DOPESICK.

Au programme : tout pour nous faire sentir comme les participants chouchoutés du séminaire pharmaceutique de la série.







Les panneaux nous mettaient dans l'ambiance avec des lignes de dialogue tiré de la série ou des faits chiffrés.
"Il est crucial qu'ils comprennent que nous avons créé le plus grand anti-douleur dans l'histoire de la civilisation humaine - Richard Sackler, interprété par Michael Stuhlbarg"

"Moins de 1% deviennent accros - Richard Sackler, interprété par Michael Stuhlbarg"

"Les revenus de la vente de cette drogue ont atteint 1 milliard de dollars en 2001, dépassant les ventes de Viagra."
"Les bonus des représentants commerciaux grandissaient exponentiellement, d'un million de dollars en 1996, l'année où l'OxyContin est arrivé sur le marché, à 40 millions en 2001. - Extraits du livre de Beth Macy."

"Si l'OxyContin fait ce que je pense qu'il peut faire, il pourrait sous peu devenir le premier médicament de Purdue à un milliard de dollars de revenu. - Richard Sackler, interprété par Michael Stuhlbarg"

"Les overdoses de drogues ont déjà pris la vie de 300 000 américains sur les quinze dernières années, et les experts prédisent à présent que 300 000 américains vont encore en mourir dans les cinq prochaines années."
"À l'échelle de leur industrie, les sociétés pharmaceutiques dépensaient 4,04 milliards en marketing direct pour les docteurs en 2000, soit 64% de plus qu'en 1996. - Extraits du livre de Beth Macy."





Avec humour, un (faux) médecin nous délivrait une ordonnance un peu particulière nous donnant droit à un cocktail fun. 













À la fin de la soirée, nous sommes repartis avec un sac de cadeaux à l'image de ce qui est montré dans un épisode comme outil de manipulation des médecins pour les convaincre de prescrire le médicament en quantité et pour tous les maux. Mais rassurez-vous, cela ne change rien à mon avis très positif sur la série !


Un grand merci aux équipes de The Walt Disney Company France et de Paris fait son cinéma pour l'organisation de ce moment de découverte et de partage autour d'une série à voir absolument !

Le petit plus à savoir : Disney+ proposera dans l'année à venir une quinzaine de nouveautés pour un public adulte en quête de séries premium.

À propos de Disney+ (source : notes de production)

Disney+ est la plateforme de streaming de référence pour les films et les contenus des marques Disney, Pixar, Marvel, Star Wars, National Geographic, mais aussi de Star, son monde de divertissement généraliste. Intégré au segment Disney Media and Entertainment Distribution de The Walt Disney Company, Disney+ est une plateforme sans publicité avec une grande variété de longs-métrages originaux, de documentaires, de séries en prises de vues réelles et animées et de courts métrages, en plus d’un accès sans précédent à son incomparable catalogue de films et de contenus TV des studios du groupe Disney. Disney+ est la plateforme exclusive pour les contenus de l’ensemble des studios Walt Disney, et dans le monde de Star, ceux des studios 20th Century Studios, Disney Television Studios, FX, Searchlight Pictures et plus encore.

Site officiel : http://disneyplus.com


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