WEST SIDE STORY


Comédie musicale/Romance/Une très belle comédie musicale avec de vrais moments suspendus

Réalisé par Steven Spielberg
Avec Ansel Elgort, Rachel Zegler, Ariana DeBose, David Alvarez, Rita Moreno, Brian d'Arcy James, Corey Stoll, Mike Faist...

Long-métrage Américain
Durée : 02h36mn
Année de production : 2021
Distributeur : The Walt Disney Company France

Date de sortie sur nos écrans : 8 décembre 2021


Résumé : WEST SIDE STORY raconte l’histoire légendaire d’un amour naissant sur fond de rixes entre bandes rivales dans le New York de 1957.

Bande-annonce (VOSTR)


Reportage : Dans les coulisses du film (VOSTR)


À propos du film : produit par Steven Spielberg, Kristie Macosko Krieger et Kevin McCollum, WEST SIDE STORY a été adapté pour l'écran à partir du spectacle original monté à Broadway en 1957, sur un livret d’Arthur Laurents, une musique de Leonard Bernstein, des paroles de Stephen Sondheim et un concept, une mise en scène et une chorégraphie de Jerome Robbins.

Ce que j'en ai pensé : quand on pense à WEST SIDE STORY, le monumental film de Robert Wise et Jerome Robbins datant de 1962 nous vient bien sûr à l'esprit, mais avant cela il y a eu la comédie musicale de Broadway en 1957, conçue par Jerome Robbins, avec un livret écrit par Arthur Laurents et, déjà, les paroles des chansons écrites par Stephen Sondheim qui venaient s'imposer avec talent sur les magnifiques, indémodables et gigantesques compositions musicales de Leonard Bernstein. Et, en 2021, Steven Spielberg décide de nous apporter sa réinterprétation de la comédie musicale d'origine. Il est ainsi malin, car il dispose de plus de liberté pour laisser sa réalisation s'exprimer puisqu'il adapte une œuvre théâtrale et ne se lance pas dans le remake du film (même s'il lui rend tout de même hommage), ce qui serait au demeurant inutile.

Il nous apporte sa vision sur cette histoire à la colonne vertébrale musicale déjà parfaite. En effet, dès les premiers claquements de doigts et les premières notes mélodieuses, les frissons prennent possession de nous. Mais la mise en scène presque chirurgicale de Steven Spielberg nous envoûte et on se retrouve happé par ce drame, dont on connaît pourtant déjà tous les recoins. On pense à la guerre des boutons, puis à Roméo et Juliette bien sûr, et puis, petit à petit, on arrête de penser et on se laisse complètement envelopper par les images à l'écran. De ses premiers plans vertigineux posant le lieu de l'action à ses scènes dansées, millimétrées et merveilleusement pensées, qui laisse exploser les couleurs de costumes somptueux et l'énergie de la jeunesse de ses protagonistes, Steven Spielberg nous offre un spectacle qui nous absorbe et laisse les émotions se construire doucement, mais solidement au gré des tableaux. Certains moments sont suspendus et ils sont la preuve de toute son habileté pour retranscrire à l'image les émotions si fortes qui sont traversées par les protagonistes. On s'attache à ces derniers qu'on apprend à connaître et à comprendre. 







Le scénariste Tony Kushner conserve bien sûr les grands thèmes de cette histoire indémodable : la spirale de la violence, l'absence de parentalité, l'amour impossible, les a priori comme moteurs de la haine. Tous les éléments, incluant des décors plus vrais que nature et des costumes qui nous plongent dans l'époque dépeinte, sont ainsi réunis pour, tour à tour, nous émouvoir ou nous enthousiasmer. 

Cependant, cela est aussi dû à un casting impeccable. L'ensemble des jeunes acteurs font ici preuve d'une multitude d'aptitudes impressionnantes que ce soit pour danser (les chorégraphies sont majestueuses), chanter ou jouer. Les duos amoureux sont particulièrement convaincants que ce soit celui de Tony, interprété par Ansel Elgort, et Maria, interprété par Rachel Zelger, ou celui d'Anita, interprétée par Ariana DeBose, et Bernardo, interprété par David Alvarez. Les acteurs apportent des personnalités spécifiques avec une grande force à leurs protagonistes comme Mike Faist par exemple qui exprime si bien combien son personnage de Riff est à vif.




Parmi les quelques adultes qui entourent toute cette jeunesse livrée à elle-même, on note la présence de Rita Moreno qui interprète Valentina (cette actrice interprétait Anita dans le film de 1962), ainsi que celle de Brian d'Arcy James dans le rôle de l'agent Krupke et de Corey Stoll dans celui de l'inspecteur Schrank.

Photos by Niko Tavernise
Copyright affiches/photos © 2020 Twentieth Century Fox Film Corporation. All Rights Reserved.

Avec son WEST SIDE STORY, Steven Spielberg crée une œuvre intense, touchante, intemporelle avec une touche de modernité dans sa conception. On ne voit pas le temps passer tant le spectacle est superbe, prenant et tragique. C'est un très beau moment de cinéma.

AFFICHES PERSONNAGES

Anita (Ariana DeBose)
Toujours franche dans ses propos, Anita est la meilleure amie de Maria et la future épouse de Bernardo. 


Bernardo (David Alvarez)
Très protecteur envers sa sœur Maria qu’il n’aime pas voir aux côtés de Tony, Bernardo est le leader du gang des Sharks.


Maria (Rachel Zegler)
Censée bientôt épouser Chino, un garçon appartenant au gang des Sharks mené par son frère Bernardo, elle va tomber amoureuse de Tony,
qui prend de plus en plus ses distances avec le gang des Jets qu’il a pourtant fondé.


Tony (Ansel Elgort)
Co-fondateur du gang des Jets, il va tomber amoureux au cours d’un bal de Maria, la sœur de Bernardo,
l’un de ses ennemis les plus farouches au sein du gang des Sharks.


Valentina (Rita Moreno)
Veuve du regretté Doc, Valentina est la propriétaire de l’épicerie dans laquelle travaille Tony. Elle est comme une mère pour lui.


  
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