RETOUR SUR LE SPECTACLE MUSICAL LES SOULIERS ROUGES

 Les Souliers Rouges

Le spectacle Musical de Marc Lavoine et Fabrice Aboulker
À découvrir à la Salle Pleyel les 9, 10 et 11/02/2024


Communiqué de presse : après sa création aux Folies Bergère en 2020, Les Souliers Rouges, le spectacle musical de Marc Lavoine et Fabrice Aboulker est de retour les 9, 10 & 11 février 2024 à Paris - Salle Pleyel et en tournée dans toute la France.

Inspirée du conte de Hans Andersen, l'histoire des Souliers Rouges débute comme un conte de fées. Il y aurait caché dans l'opéra une paire de ballerines rouges. Des chaussons de danse magiques qui portent un piège : celle qui les chaussera connaîtra la renommée, mais devra renoncer à l'amour à tout jamais.

Ecrit par Marc Lavoine, composé par Fabrice Aboulker, mis en scène par Jérémie Lippmann et chorégraphié par Tamara Fernando, le spectacle Les Souliers Rouges nous entraîne dans sa féérie. Un conte musical à découvrir en famille les 9, 10 et 11 février prochains à la Salle Pleyel à Paris.



Les Souliers Rouges, le spectacle musical familial écrit par Marc Lavoine et Fabrice Aboulker, adapté du conte d'Andersen, revient à l'affiche à Paris et en tournée, 4 ans après sa création. 

À voir à la salle Pleyel du 9 au 11 février 2024 avec Céleste Hauser (Isabelle), Guilhem Valayé (Victor), et Benjamin Siksou (Ben).

Les Souliers Rouges raconte l'histoire d'Isabelle, une jeune fille au cœur pur, qui monte à Paris pour tenter d’accomplir son rêve : devenir danseuse à l’Opéra. Une nuit d’insomnie, Victor, le chorégraphe de l’Opéra, décide de se lancer dans un projet insensé́ : monter le ballet maudit Les Souliers Rouges. La légende dit que le diable hante depuis toujours les couloirs de l’Opéra et qu’il y aurait caché́ une paire de ballerines rouges. Ces chaussons magiques portent en eux un piège : celle qui les chaussera connaitra la renommée mais devra renoncer à l’amour. Isabelle devra choisir entre l’amour et la danse… sans quoi la malédiction s’abattra sur elle et sur Victor.

Conçue comme une comédie ballet, l'histoire est racontée par les chansons et les chorégraphies. Un spectacle musical inoubliable à réserver dès à présent.

Ce que j'en ai pensé : à l'origine, il y a le conte Les Chaussons rouges écrit Hans Christian Andersen, paru en 1845. Puis, en 1948, les réalisateurs Michael Powell et Emeric Pressburger adaptent librement ce dernier dans un film britannique intitulé également Les Chaussons rouges. Le spectacle musical LES SOULIERS ROUGES écrit par Marc Lavoine et mis en musique par Fabrice Aboulker s'inspire bien sûr du conte, mais se rapproche plus du long-métrage en termes de narration, entre autres parce que certains moments sont consacrés uniquement à la danse. 

L'histoire est entièrement racontée au travers de chansons et de chorégraphies. Elle aborde les thèmes du sacrifice pour sa vocation, met l'art et la création au cœur d'un tourment qui questionne la limite entre vivre pour sa passion et se faire dévorer par elle.  Le récit est bien pensé avec la mise en contexte, la montée de la dramaturgie et la descente vers la conclusion tragique. Il y a un jeu qui s'installe avec les spectateurs qui regardent un spectacle qui en met un en scène et se retrouvent donc quelque part acteurs de celui qui se déroule devant eux. 

Bien que les paroles et la musique nous guident au travers de ce récit avec efficacité, qu'elles soient agréables à entendre et qu'il y ait quelques moments intenses apportés par ces deux éléments, ce spectacle se distingue surtout par deux autres atouts majeurs :  la mise en scène de Jérémie Lippmann et les chorégraphies de Tamara Fernando. 

La mise en scène est somptueuse, inventive et prenante. La beauté du drapé qui vient recueillir des éléments visuels qui accompagnent toujours les textes avec une grande force est une superbe idée. Il y a un travail impressionnant pour que visuellement chaque tableau se distingue par des projections d'images, par une recherche visuelle sur les costumes et une mise en place d'atmosphère par les lumières et/ou des effets de fumée. À chaque scène, il y a une cohérence visuelle ainsi qu'une vraie implication pour imager la narration. Notamment, la façon dont la malédiction est métaphoriquement représentée par la danse moderne face à une danse classique qui fait en permanence écho au thème principal sur l'exigence est vraiment excellente. Elle permet de faire vivre les deux sur scène dans des optiques différentes et met en valeur l'éclat de chacune pour servir le texte. Les chorégraphies sont exigeantes, magnifiques et orchestrées avec intelligence. Les danseurs sont vraiment impressionnants et parfaits chacun dans leur style et leur spécialité.  Ils captent notre attention à chaque instant par leur talent.
 
Les acteurs principaux ont des personnalités scéniques et vocales marquées qui sont en accord avec les personnages qu'ils interprètent. Guilhem Valayé joue Victor, le chorégraphe par qui la malédiction arrive, et Benjamin Siksou interprète Ben, un journaliste qui va voir sa vie basculer. Céleste Hauser, l'interprète principale qui endosse le rôle d'Isabelle, la danseuse étoile, est marquante dans chacune des activités qu'elle mène avec brio que ce soit dans son jeu d'actrice, par ses interprétations chantées ou encore par sa grâce lorsqu'elle danse. 

LES SOULIERS ROUGES offre aux spectateurs un moment suspendu, visuellement époustouflant, et aux chorégraphies enthousiasmantes. Il y a des moments intenses, de l'émotion, de la vie, de l'amour. C'est un beau moment à s'offrir pour s'évader du quotidien et nourrir ses pupilles de somptuosité.




Copyright photos @Fabrice Chapuis